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La titrisation est une technique financière qui transforme un financement classique en titres de marché placés auprès d’investisseurs. Elle permet aux banques de se refinancer et aux entreprises d’améliorer leur liquidité. Ce mécanisme de financement désintermédié n’est ni dangereux ni toxique intrinsèquement ; il contribue au contraire à la complétude du marché. Mais c’est un fait, un usage déviant de la titrisation a servi de catalyseur à la crise. Les dérives ont entraîné une course folle vers des produits économiquement aberrants et une concentration des risques devenus impossibles à évaluer et à localiser. Aujourd’hui, la titrisation subit les dommages de ce déficit de confiance. Pourtant, la titrisation est un instrument moteur du modèle Originate-To-Distribute largement adopté par les banques pour répondre aux exigences de leurs actionnaires et des régulateurs. L’analyse de ce mode de financement montre qu’une utilisation conforme et correctement contrôlée (qualité des actifs, transparence et standardisation des montages…) constitue un maillon clé du financement durable de l’économie. L’industrie financière doit faire face aux changements structurels liés à l’évolution réglementaire qui modifie fondamentalement les dispositifs
opérationnels. La relance de l’activité de titrisation suppose une prise de conscience du bien-fondé de cette technique. Tous les acteurs – régulateurs, banques, assurances, entreprises, investisseurs, agences de notation – sauront-ils saisir cette nouvelle donne ?
Auteur(s): Beacco, Jean-Michel • Hubaud, Benoît
Editeur: RB édition
Année de Publication: 2013
pages: 136
Langue: Français
ISBN: 978-2-86325-608-4
La titrisation est une technique financière qui transforme un financement classique en titres de marché placés auprès d’investisseurs. Elle permet aux banques de se refinancer et aux entreprises d’améliorer leur liquidité. Ce mécanisme de financement désintermédié n’est ni dangereux ni toxique intrinsèquement ; il contribue au contraire à la complétude du marché. Mais c’est un fait, un usage déviant de la titrisation a servi de catalyseur à la crise. Les dérives ont entraîné une course folle vers des produits économiquement aberrants et une concentration des risques devenus impossibles à évaluer et à localiser. Aujourd’hui, la titrisation subit les dommages de ce déficit de confiance. Pourtant, la titrisation est un instrument moteur du modèle Originate-To-Distribute largement adopté par les banques pour répondre aux exigences de leurs actionnaires et des régulateurs. L’analyse de ce mode de financement montre qu’une utilisation conforme et correctement contrôlée (qualité des actifs, transparence et standardisation des montages…) constitue un maillon clé du financement durable de l’économie. L’industrie financière doit faire face aux changements structurels liés à l’évolution réglementaire qui modifie fondamentalement les dispositifs
opérationnels. La relance de l’activité de titrisation suppose une prise de conscience du bien-fondé de cette technique. Tous les acteurs – régulateurs, banques, assurances, entreprises, investisseurs, agences de notation – sauront-ils saisir cette nouvelle donne ?