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La crise a affecté les comportements de l’épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus « prudents », désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter parallèlement leurs investissements risqués.

Comment expliquer ce changement ? Les Français se sont-ils simplement adaptés au nouvel environnement économique et aux évolutions perçues dans leur situation personnelle : baisse anticipée des ressources ou des rendements d’actifs, exposition au risque plus élevée, etc. ? Ou bien la crise a-t-elle modifié la « psyché » même des individus, à savoir ici les préférences de l’épargnant en matière de risque et vis-à-vis du futur : manifeste-t-il une plus grande « aversion au risque » qu’hier ? En termes d’horizon décisionnel, l’épargnant est-il moins obnubilé par les échéances de court terme et plus soucieux de son avenir ? Bref, ses préférences sont-elles soumises aux aléas de la conjoncture économique et financière ?

À cette question centrale, notre étude répond par la négative, concluant ainsi à la stabilité d’ensemble des préférences de nos compatriotes à l’égard du risque et du temps pendant la crise de 2008. Contrairement à une antienne à la mode, ce résultat qui peut surprendre révèle un épargnant « stoïque » dans la tourmente, pas plus averse au risque qu’auparavant.

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Epargnant dans un monde en crise (L')

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Ce qui a changé

La crise a affecté les comportements de l’épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus « prudents », désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter paral

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Auteur(s): Arrondel, LucMasson, André

Editeur: Editions Rue d'ULM

Collection: CEPREMAP

Année de Publication: 2011

pages: 112

Langue: Français

ISBN: 978-2-7288-0467-2

eISBN: 978-2-7288-3561-4

La crise a affecté les comportements de l’épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus « prudents », désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter paral

La crise a affecté les comportements de l’épargnant : les ménages français se sont montrés en moyenne plus « prudents », désirant épargner davantage dans des placements plus sûrs et à plus long terme, et limiter parallèlement leurs investissements risqués.

Comment expliquer ce changement ? Les Français se sont-ils simplement adaptés au nouvel environnement économique et aux évolutions perçues dans leur situation personnelle : baisse anticipée des ressources ou des rendements d’actifs, exposition au risque plus élevée, etc. ? Ou bien la crise a-t-elle modifié la « psyché » même des individus, à savoir ici les préférences de l’épargnant en matière de risque et vis-à-vis du futur : manifeste-t-il une plus grande « aversion au risque » qu’hier ? En termes d’horizon décisionnel, l’épargnant est-il moins obnubilé par les échéances de court terme et plus soucieux de son avenir ? Bref, ses préférences sont-elles soumises aux aléas de la conjoncture économique et financière ?

À cette question centrale, notre étude répond par la négative, concluant ainsi à la stabilité d’ensemble des préférences de nos compatriotes à l’égard du risque et du temps pendant la crise de 2008. Contrairement à une antienne à la mode, ce résultat qui peut surprendre révèle un épargnant « stoïque » dans la tourmente, pas plus averse au risque qu’auparavant.

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