Cet ouvrage s’adresse aux étudiants en sciences économiques, histoire et classes préparatoires, ainsi qu’à toute personne intéressée par l’histoire économique. Celle de l’Ancien Régime est d’abord caractérisée par le rôle spécifique qu’y jouent les institutions. Elles fondent une économie officielle, reconnue et privilégiée, avec toute une série de règles qui débordent de son domaine particulier.

Parallèlement et dans le cadre de ce système, il existe une véritable dynamique de marché, dominée par la ville avec ses administrateurs, ses bénéficiaires de prélèvements, ses propriétaires fonciers résidents, ses financiers, ses banquiers, ses notaires, ses négociants et ses marchands-fabricants. Cette dynamique joue contre l’autoconsommation, le localisme et l’ensemble réglementaire et des privilèges. Ce dernier sera de plus en plus contesté au XVIIIe siècle, avec une vive opposition entre les conceptions libérales et traditionnelles (d’ordre et de sécurité).

Nous rencontrerons cette perspective à travers les divers points étudiés : les privilèges, les corps et corporations ; le rôle du pouvoir (l’administration de l’économie, le mercantilisme, le protectionnisme, la colonisation, les finances publiques) ; la population ; l’agriculture ; l’industrie ; les échanges, le commerce intérieur et extérieur ; la monnaie, le crédit et les banques ; enfin la déstabilisation de l’Ancien Régime avec les multiples causes qui conduisent à la Révolution.

Ce mémento se décompose en thèmes, puis en sous-ensembles, qui en facilitent la compréhension. Il est accompagné d’un index permettant de retrouver rapidement certains points essentiels.